Hélène Nugnes
Photographe autodidacte Toulousaine née en 1981, Hélène Nugnes est initiée à la photographie d’auteur dans le cadre des Ateliers de Photographie de l'Espace Saint-Cyprien de Jean-Luc Aribaud et Arno Brignon.
 D’inspiration humaniste plaçant l’altruisme au centre de sa démarche artistique, elle mêle documentaire et photographie. Après plusieurs années à évoluer par le numérique, elle réalise un retour à l’argentique avec notamment l’acquisition d’une chambre photographique rendant à l’image volée de façon éphémère son medium originel. Sa série Encrages, sur le rapport du corps au tatouage, sera exposée au Festival Européen de la Photographie de Nu à Arles en mai 2017.
Jérémie Bernard
Autodidacte, Jérémie BERNARD photographie depuis qu’il reçoit son premier appareil photo à l’âge de quinze ans. Après une formation en biologie et une courte expérience professionnelle en pharmacologie, l'envie d’œuvrer davantage en accord avec ses convictions l'a poussé à monter un projet documentaire au Brésil. Cette expérience ainsi qu'une formation en urbanisme l'ont conduit à travailler dans le domaine de l'aménagement et de l'environnement. D'ateliers en workshops, il développe une écriture photographique qui lui permet d'interroger autrement la relation de l'homme à son habitat.
Catherine Fernandez
Photographe amateur autodidacte, née en 1966, elle vit et travaille à Toulouse. Elle se forme dans le cadre des Ateliers Photographiques de l’Espace St-Cyprien à Toulouse. Ses rencontres avec Omar Boukandil puis avec Jean-Luc Aribaud l’ont engagée dans une écriture photographique qui mêle argentique et numérique. Son travail explore l’univers de l’intime, de la vacance et du lâcher-prise. Elle utilise divers types d’appareils argentiques ou numériques qu’elle choisit en fonction des projets de séries et des univers qu’elle aborde. Ces choix offrent une place assumée à l’incertitude, au hasard et aux accidents photographiques.
Cyril Gazagne

Photographe autodidacte, Cyril Gazagne vit dans la région toulousaine. S’engageant seul dans le processus photographique, il fait évoluer sa pratique grâce à de précieuses rencontres d’artistes photographes, de tireurs de renom et de passionnés, notamment à l’Espace St Cyprien à Toulouse.  Son expression photographique, orientée vers le portrait et la lumière, puise ses origines dans l’univers de la peinture impressionniste et expressionniste qu’il découvre et explore dès son adolescence. Ses premiers pas sont argentiques, au moyen format, puis à la chambre, fortement influencés par la photographie de mode, les grands tirages et s’expriment paradoxalement en noir et blanc. Il conçoit la photographie en tant qu’objet physique dont chaque étape a son importance. Aujourd’hui, il ne cesse d’expérimenter, explorant, mixant les différentes techniques, principalement métalliques mais aussi pigmentaires, aussi bien à la prise de vue que lors des tirages, et ce sans se fixer de limites… C’est dans ces espaces de liberté, de gommes et de charbon qu’il prend plaisir à créer ses (dé)corps.

Cyril Gazagne
Agathe Broc
Née à Toulouse, diplômée de la Sorbonne en esthétique du cinéma, c’est durant ses études qu'elle a découvert le travail de l’ image. Entre Toulouse et Paris, cinq ans d’apprentissage technique et théorique sur des tournages et en école pour envisager l’image de film de manière « experte ». Autodidacte en photographie, elle l’utilisait comme un moyen d’archiver des situations, une bibliothèque d’images sans importance dans laquelle elle piochait des éléments pour un film. 2011, année charnière. Sur un an et par intermittence, elle a voyagé en Tunisie pendant la révolution. Aucune légitimité aux yeux des autres, ni journaliste, ni bénévole, encore moins photographe, elle était face à la question : « et toi, pourquoi t’es là ? ». C’est le déclic. La photographie comme seul support d’expression, elle commence à l’utiliser pour elle-même, à se représenter le territoire à travers elle et tenter de s’y projeter. Aux Ateliers de Photographie de l’Espace Saint-Cyprien, elle poursuit ses expérimentations.
Léonore Gautier

Photographe née en 1985 à Bordeaux. Après des études en littérature comparée et en FLE à Paris et à Prague, elle travaille comme professeur. Entre 2011 et 2014 elle se forme en photographie à l'école l'Arts Appliqués L.E Spilimbergo à Córdoba en Argentine. A Toulouse depuis 2015, elle participe aux ateliers Saint Cyprien et affirme son penchant vers la photographie d'auteur.

Elle tente de photographier ce qu'elle a besoin de voir : une couleur, un objet, un moment. A partir de fictions, sensations, clins d’œil, son travail traite essentiellement du quotidien d'une relation entre toi et moi, c'est le "nous" qui déclenche son geste photographique.

Leonore GAUTIER
Guillaume Soriano
Photographe autodidacte, né en 1973, il vit et travaille dans la région toulousaine. Sa fascination pour la photographie naît avec un vieil appareil photographique ZENIT. Il est subjugué par le monde qui apparaît dans le viseur. Le monde devient un objet d’émerveillement permanent. Ce sentiment ne l’a jamais quitté. Il travaille avec toutes sortes d’appareils, 24x36, moyen format, essentiellement en argentique et prend un malin plaisir à utiliser des appareils jouets. Ses préférés, le Holga et le polaroid SX70 et quelques demi-format qui évoquent pour lui l’enfance. Il aime la lenteur, les surprises et la magie des accidents de la pellicule. Pour les mêmes raisons, il a une appétence pour des procédés alternatifs comme le cyanotype ou le tirage lith. Son travail explore des univers nostalgiques, faits de portraits ou de paysages, la plupart du temps en noir et blanc.
Enora Bloc
Passionnée par la pratique de la photographie depuis l'enfance, Enora a suivi un parcours marqué par les arts. Elle est diplômée d'un baccalauréat Histoire des arts et a suivi des cours du soir de photographie à l’École des Beaux Arts de Nantes. Après une première année à l’École de Design Nantes Atlantique, elle s'est orientée vers la médiation culturelle et a suivi un DUT à l'IUT info-com de Toulouse.
C'est pendant ses études qu'elle rejoint, dans un premier temps, en tant que stagiaire en médiation culturelle, la galerie du Château d'Eau de Toulouse. Elle y travaille plusieurs années en tant qu'agent d'accueil. Son second stage d'étude se déroule auprès de l'équipe fondatrice d'Expolaroid à Nantes où elle découvre la pratique de la photographie instantanée.
Elle fait alors de son Polaroid600 un véritable outil thérapeutique grâce auquel elle explore son rapport au corps. Atteinte d'endométriose, ses œuvres sont marquées par l'opposition entre la douceur de la vie et la violence des douleurs. Elle perce, coud, peint, colle... elle transforme ses images en allégories.
Enora BlocEnora Bloc